le philosophe est aussi poète

Vivre avec des démons
Qui jamais ne partiront
Vouloir que tout s'arrete
Ne rien avoir dans la tête
Avoir l'impression d'être dans le noir
Sans attendre la tombé du soir
Les cauchemard s'enchaînent
Les songes se déchaînent
Tirer des poids
Ne plus avoir de voix
Avoir envie de crier
Quand le monde cesse de vous regarder
Pour ce que vous êtes
Lorsque personne ne peux vous comprendre
Vous regardent comme si vous étiez une bête
Et que tout ce que vous touchez devient cendre
Je veux que cette longue nuit se finissent
Que mes peurs, mes phobies s'anéantissent
Et certain de mes souvenirs pourissent !
Pour qu'enfin mes yeux et mes oreilles
Connaissent le repos et retrouvent le sommeil

Il dit je t'aime un peu
Elle voit un espoir dans ses yeux...
Il dit je t'aime beaucoup
Gare au loup...
Il dit je t'aime passionnément
Il montre déjà les dents...
Il dit je t'aime à la folie
Tout est déjà fini...
Il dit je t'aime pas du tout
Car il est devenu fou.

Lui : « c'est ma femme !
Elle : « c'est mon mari... »
Lui pour un rien s'enflamme
Elle pour tout...prie...

Elle... jamais de répit
Lui ...égal a lui-même : pinneur et toujours ivre
Elle...subit les intempéries de son mari
Lui ...ne l'a laisse jamais vivre...

Lui...s'impatiente
Elle...contient sa tempête
Il l'a violente
S'entête et se la pete !

Lui...vert de rage
Elle...jamais ne bouge
Lui...le corps en nage
Le sien devenue rouge...

Lui...pour un rien s'énerve et deviens fou
Elle...lui dit d'arrêter... le temps que ça sèche...
Lui...lui répond « garde la pêche »
Et continu à la rouer de coups...

Elle son seul bonheur
Quand il dort ou son absence
Sa seule grandeur...
Sa déchéance...

Je veux rendre hommage aux femmes et aux enfants
Qui les supportent
A ces mères qui presque trop souvent
Ne prennent jamais la porte...

Car mesdames, messieurs,
Les violences conjugales
Ne doivent pas vous fermer les yeux
C'est devenu malheureusement quelque chose de trop banal
Ces cons toujours sentirent et jouent les prétentieux

Je ne vais pas passez mon temps à les critiquer
Car je n'en finirais jamais
Je vais me contenter d'un acte subtil mais pas des moindres
Je vais pour ce que vous faites
Et ce que vous etes
Juste aux yeux du monde vous plaindre....

Quelle chose complexe que les mots...
Toujours autant utilisés
Mais en étant de moins en moins pensés
Comme s les comprendre était un fardeau.

Les gens ne prennent plus le temps
De peser leurs sens, leurs impacts
Car leur force plus personne ne la capte
La parole est bien pâle, le dialogue, lui mourrant.

Il existe le même constat pour les valeurs
Ces notions et règles morales qui font de plus en plus peur
On se cache derrière de larges excuses
Qui ne servent à rien et qui au final ... nous usent.

La sincérité, le naturel, la fidélité et l'altruisme
Sont devenus mensonge, superficialité, adultère et égoisme
Ce monde redeviendra-t-il sérieux ?
Car de le regarder cela me brûle les yeux.

Dans cette société où plus rien ne nous donne envie,
Et où se multiplient les CDD
Nous révons tous d'un CDI....
De ce fameux coeur à durée indeterminée...